Nous avons tous chez nous des objets qui ont une valeur sentimentale. Ce sont des objets du quotidien, une photographie, une lampe, un dessin, une vielle radio, une pendule… Ces objets, à première vue, banals nous renvoient à des histoires intimes, immatérielles et souvent profondes. Voici quelques objets photographiés dans plusieurs logements de la Cité Résidence du Parc. Les photographies sont accompagnées des témoignages des habitants qui nous racontent des histoires sensibles.
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Sonia : « C’est ma nouvelle passion : je fais des portraits sur des livres. Je ne les abime pas, c’est un travail minutieux où il faut plier les pages en prenant des mesures au millimètre près. Il y a un logiciel sur internet qui permet d’obtenir les bonnes mesures. Le procédé s’appelle Book cutting and folding pattern. J’ai fait plusieurs portraits de personnalités connues comme Sardou, Renaud, Marilyn Monroe, Michael Jackson… Ici, c’est la femme illustrée sur le dictionnaire Larousse. Je la trouve belle.
Je fais même des portraits pour les amis et la famille ! J’ai juste besoin d’une photo pour travailler et trouver les bonnes mesures. Ensuite, je vais à Emmaus pour récupérer des livres. Suivant le portrait, il faut plus ou moins de pages.
J’adore et j’aimerais bien en faire une expo ! »

Martine : « Ce sont mes 4 enfants sur les deux photos. La photo de gauche a été prise à Hénin-Beaumont quand ils étaient petits. Cela date ! Mon mari travaillait pour une entreprise qui fabriquait des pièces pour Peugeot. Pendant les journées portes-ouvertes, l’entreprise avait disposé deux voitures au choix pour que les enfants soient pris en photo. Il y avait une Rolls miniature et une 205 en bois. Tous les enfants ont choisi la boîte à savon !
J’ai toujours adoré cette photo. Et pour l’anniversaire de mes 50 ans, mes enfants m’ont fait la surprise de re-fabriquer la même voiture en bois et ils se sont pris en photo. Cela m’a beaucoup touchée ! Ils sont toujours aussi beaux. »
Michaël : « Le ventilateur, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux ! Je l’ai pris moi-même le jour du déménagement. C’est une antiquité, il appartenait à mon père.
Mon papa était grutier dans le bâtiment, on s’entendait super bien. Il est décédé il y a quelques années et ce ventilateur signifie pour moi sa présence ici. Si je ne devais garder qu’un objet ce serait celui-ci ! »
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