La réhabilitation des 252 logements de la cité de la Croisette va commencer sous peu !
La Croisette fait partie de la cité du Maroc à Méricourt.
Beaucoup de cités minières se sont vues attribuer des noms empruntés aux anciennes colonies françaises. Sous la tutelle de la compagnie des mines de Drocourt absorbé par celle de Vicoigne-Noeux après la première guerre mondiale, la cité du Maroc fut reconstruite de 1920 à 1929, selon un plan octogonal, aussi les rue portaient-elles des numéros, N°1, N°2, etcétéra, numéros remplacés aujourd’hui par des noms de musiciens pour les premières et au-delà par la mémoire de la grande guerre (rue de Douaumont, rue de la Targette, rue de Vimy) puis par des écrivains (Bernanos, Van der Mersch) voire de corsaires (Duguay, Trouin, Surcouf).
Après la première guerre, les puits sont saccagés, ennoyés ; il fallut reconstruire et produire à nouveau le charbon, « pain de l’industrie ». Pour ce faire, les compagnies firent appel à la main d’œuvre étrangère (polonais, tchèques, italiens, croates, hongrois, et plus tardivement à des travailleurs d’Afrique du Nord). Il convenait alors de former ces hommes et de les installer avec leur famille à proximité de la fosse, notamment en adoptant les « théories hygiénistes » en abandonnant le coron au profit d’une cité pavillonnaire (maisons en groupe de deux ou quatre, jardin) avec des points d’attache : le lieu de culte (église saint André), une école (devenue école Mermoz en 1952) et plus tard des dispensaires. Cette cité vivait en quasi autarcie, avait son marché, ses commerces rue Robespierre, sa fête foraine. Une première rénovation y est intervenue de 1969 à 1973. Ce sera maintenant une seconde grande rénovation qui va voir le jour pour améliorer le quotidien des familles de la cité.
Voici quelques vues de la rue de Vimy, l’un des axes principaux de la Croisette.















Votre commentaire